Site créé le 24 octobre 2004 | Modifié le 11 janvier 2006 |
Plus d'information! | Table des matières | Page de couverture |
---|
Thèse présentée à Faculté des
sciences de l'Université de Paris
pour obtenir le grade de
Ingénieur-Docteur
par
Alain
Berton
Spectres
d'absorption par réflexion de substances en poudre, dans le visible et
l'ultraviolet
On sait tout l'intérêt que
présentent les spectres d’absorption pour distinguer des espèces chimiques les
unes des autres et pour connaître l'arrangement des atomes qui les constituent.
Ces spectres sont obtenus en
analysant, à l'aide d'un spectrographe, un faisceau de radiations
ultraviolettes, visibles ou infra-rouges ayant traversé une certaine épaisseur de la substance étudiée.
Les gaz et les liquides sont
facilement examinés dans des récipients à parois transparentes et les solides sont, soit mis en
solution, soit, comme les verres et les cristaux, taillés suivant des lames
homogènes à faces parallèles polies.
Les spectres des solutions dans les
solvants ordinairement employés présentent en effet, dans beaucoup de cas, des
bandes sensiblement identiques à celles des spectres des substances dissoutes à
l'état solide. Mais il faut toujours s'attendre à des phénomènes
d'interréaction entre les molécules du solvant et celles du corps dissous et,
par suite, à des
variations dans les caractéristiques d'absorption.
Ces interréactions peuvent correspondre
soit à la formation de complexes, comme par exemple des hydrines, soit à
des. phénomènes d'association de la substance dissoute avec les molécules du solvant
(solvatation), soit encore à la déformation des orbites électroniques des atomes
du corps dissous sous
l'influence des molécules du solvant.
Malheureusement, un grand nombre de
solides ne peuvent être mis sous ces deux formes : ou bien, ils sont
insolubles dans les solvants ordinairement employés, ou bien, ce sont des corps
hétérogènes, des substances pulvérulentes principalement, ou bien encore, ils sont
très opaques et leur fragilité est telle qu'ils ne peuvent être taillés et polis
facilement sous la forme de lames très minces. On doit alors s'adresser à la
méthode des spectres d'absorption par réflexion : la lumière, qui a
subi les phénomènes de la réflexion et de l'absorption à la surface de la substance
pulvérisée, est analysée à l'aide d'un spectrographe.
Signalons que l'on a essayé
d'étudier par transmission l'absorption lumineuse de substances en poudre
relativement transparentes, mais nous verrons que la méthode est difficilement
applicable aux substances pulvérulentes opaques.
On prend entre deux lames à faces
parallèles, en matière transparente, une certaine épaisseur de la substance
pulvérisée et la lumière transmise par ce système est analysée.
Nous devons aussi rapporter que,
pour obtenir des couches minces, on a employé d'autres méthodes, soit celle qui
consiste à frotter la substance sur la face dépolie d'une plaque de quartz,
soit encore celle qui consiste à déposer sur une lame transparente la substance
par sublimation,
condensation ou dépôt après évaporation rapide d'une de ses solutions.
Mais toutes les substances ne peuvent être traitées de la sorte.
Ajoutons que certains métaux
peuvent être projetés cathodiquement, en couches très minces, transparentes,
sur des lames de verre ou de quartz.
On a également employé des supports
transparents qui adsorbent. la substance colorée, mais des changements dans le spectre
peuvent se produire par rapport au spectre de la substance en solution ou à l'état solide, par
suite des forces d'adsorption agissant sur les orbites électroniques des
corps adsorbés.
C'est ce qu'entrait
certains chercheurs comme KIMJJRA et TAKE-WAKI, qui ont obtenu, par cette
méthode, les spectre d'absorption caractéristiques pour des solides relativement transparents, mais
non pour des corps opaques tels que les chromâtes alcalino-terreux. On peut
essayer de diminuer l'épaisseur de la poudre, mais des solutions de continuité
apparaissent alors dans la répartition des grains entre les lames
transparentes.
Par contre, nous verrons qu'il est
facile d'obtenir, par réflexion, les spectres d'absorption ultraviolets
caractéristiques: de corps opaques en poudre, comme le chromate de baryum ; par exemple, et
dont le coefficient d'extinction est compris entre 0,1 et 1 environ.
Le premier spectre d'absorption par
réflexion a été observé par HAIDINGER dès 1852, en examinant, à l'aide d'un
spectroscope le spectre de la lumière blanche se réfléchissant sur des terres rares. Depuis, les spectres de
réflexion ont été utilisés pour caractériser les éléments de ces terres et ont
fait l'objet
d'un assez grand nombre de travaux.
Nous ne nous étendrons pas sur ces
derniers, car ils constituent à eux seuls un chapitre à part : les bandes
étroites que l'on observe dépendent en effet des éléments rares étudiés et non des
groupements chimiques qui nous ont plus particulièrement intéressé dans notre
thèse.
Les spectres d'absorption par
réflexion ont été aussi employés pour obtenir les caractéristiques d'absorption
visible et ultraviolette de corps opaques, principalement de pigments,
entrant dans la composition de peintures, et de substances servant de support à ces
pigments, telles que lithopone, oxyde de zinc, oxyde de titane, etc...
Les chercheurs américains se sont
particulièrement occupés de la question, surtout dans l'application à la grande
industrie des peintures. Ils emploient en général, pour étudier l'intensité
de la lumière visible réfléchie, en fonction de la longueur d'onde, un
spectrophotomètre genre Lummer-Brodhum, à vision directe ou à cellule
photoélectrique, utilisant comme affaiblisseur du flux étalon, dans un rapport
donné, le phénomène d'extinction lumineuse obtenu par croisement de nicols ou
prismes polariseurs.
Dans l'ultraviolet, le
spectrophotomètre est remplacé par un spectrographe à plaque photographique et
les mesures d'intensité lumineuse se font par une méthode de photométrie
photographique.
L'étalon de pouvoir réflecteur est
généralement la magnésie, aussi bien dans le visible que dans l'ultraviolet.
Les échantillons de peinture sont
étudiés soit étendus sur une surface plane, soit recouvrant la surface
intérieure de la sphère creuse «intégrante» d'Ulbricht. On mesure plus
particulièrement à l'aide de ce dernier appareil la lumière diffusée, qui se
trouve analysée à la sortie de la sphère suivant une direction perpendiculaire
à celle du faisceau lumineux incident.
Nous devons aussi indiquer que les
couleurs visibles de surfaces solides peuvent être comparées à des
teintes-étalons au moyen de colorimètres à synthèse trichrome.
Le principe de ces appareils
consiste à obtenir une teinte sensiblement identique à celle de la surface
examinée par superposition des trois couleurs fondamentales, le bleu, le jaune
et le rouge, et dont les intensités lumineuses ont été convenablement dosées.
On utilise à cet effet la lumière
transmise successivement par trois écrans transparents colorés et choisis parmi
toute une série de verres possédant une intensité plus ou moins grande de
couleurs, mais chacun d'eux correspondant aux teintes fondamentales.
Dans d'autres appareils,
l'intensité des couleurs fondamentales est réglée par des coins optiques ou par
l'ouverture variable d'une fente.
Nous devons enfin mentionner le
photocolorimètre Tous-saint, qui mesure à l'aide d'une cellule photoélectrique
la quantité de lumière violette, bleue, verte, jaune, orangée ou rouge, absorbée
par réflexion à la surface colorée considérée étant différentes lumières colorées étant obtenues par
transmission d'un faisceau de lumière blanche à travers, des verres teintés
étalons.
Nous ne nous étendrons pas sur
l'utilité pratique de tels colorimètres pour connaître avec précision et d'une façon objective la
couleur de substances solides diverses.
Rappelons, en passant, que la
plupart des couleurs que nous distinguons dans notre vie quotidienne sont des couleurs d'absorption par
réflexion.
D'un point de vue théorique, la
réflexion diffuse à la surface de substances rugueuses telles que les substances
pulvérulentes ou des substances fibreuses, comme des tissus, du papier, du bois,
etc... a fait l'objet d'un certain nombre d'études.
Les relations entre le pouvoir
diffusant, le nombre et la forme des particules constituant la surface considérée sont très compliquées
et ne sont pas d'une utilisation pratique directe.
AMY, SANNIÉ et SARRAF ont établi
néanmoins des relations simples entre la quantité de lumière réfléchie et les
coefficients d'absorption et de diffusion pour des substances diffusantes telles
que du papier ou du plâtre.
Si R représente la quantité de
lumière réfléchie, T la quantité de lumière diffuse transmise, d et a les coefficients
de diffusion et d'absorption, h l'épaisseur :
R = d/2 (a+d) |
Loge T = — (a+ d)h |
D'un point de vue pratique, un
assez grand nombre de chercheurs, principalement américains, ont étudié le
pouvoir réflecteur visible et ultraviolet de substances diffusantes diverses comme celles que
nous avons indiquées.
Nous devons y ajouter les plaques
et papiers photographiques. On a mesuré aussi le pouvoir réflecteur visible total ou
« albedo» de terrains variés, de matériaux de construction, de la
neige ; de planètes même, dans l'infrarouge.
Les très nombreuses déterminations
du pouvoir réflecteur, dans le visible et l'ultraviolet, de surfaces polies forment
un sujet qui n'entre pas dans le cadre de >notre thèse, mais nous devons néanmoins
mentionner ici toute l'utilité de ces déterminations pour la fabrication de
miroirs.
Le pouvoir réflecteur, en lumière
monochromatique polarisée ou non, a été, d'autre part, employé par plusieurs
auteurs, particulièrement par ORCEL, pour caractériser, à l'aide du microscope,
certains sulfures métalliques naturels.
On a mis aussi à contribution les
déterminations de pouvoir réflecteur pour étudier les systèmes métalliques conduisant à
la formation d'alliages ou de composés définis.
Quelques essais ont été faits pour
relier le pouvoir réflecteur de surfaces polies à leurs propriétés chimiques ; celui-ci a
été, d'autre
part, utilisé pour mesurer le degré de ternissement ou de corrosion
superficielle de solides.
Pourtant, en dehors de toutes les
applications, citées précédemment, les spectres d'absorption par réflexion dans le
visible et l'ultraviolet, n'ont jamais été employés d'une façon systématique
en chimie.
A notre connaissance, SARRAF est le
seul qui ait nettement fait mention, en 1936, dans sa thèse sur «la Couleur des
Corps par
réflexion», de l'utilisation possible des spectres de réflexion dans les
recherches scientifiques.
Il faut sans doute chercher
l'explication de la défaveur rencontrée pour ce genre de spectres dans le fait
que les phénomènes de la réflexion et de l'absorption de lumière à la surface
des substances opaques et, plus particulièrement de substances pulvérulentes,
paraissent, au premier abord, trop compliqués pour se prêter à des mesures
simples et précises, et que, d'autre part, les bandes d'absorption observées par réflexion sont
assez souvent estompées et mal délimitées.
En collaboration avec Maurice
BILLY, nous avons antérieurement envisagé et résolu ces deux difficultés, en
mettant au point une méthode simple permettant d'assigner des valeurs aussi
précises que possible aux bandes d'absorption des spectres de réflexion de
substances en poudre.
Nous décrirons cette méthode
originale et les améliorations que nous y avons personnellement apportées.
Rappelons qu'à la même époque que
nous nous publiions, Maurice BILLY et moi, notre première note aux Comptes rendus de
l'Académie des Sciences, Thérèse GUILMART et René FREYMANN faisaient paraître un
mémoire sur le même sujet mais visant plus particulièrement l'étude des corps
organiques.
RÉSUMÉ ET CONCLUSIONS<
Les caractéristiques d'absorption
lumineuse visible et ultraviolette de beaucoup de solides opaques ou insolubles dans les solvants
ordinaires ne peuvent être obtenues, d'une façon commode, qu'en analysant, à l'aide
d'un spectrographe, la lumière réfléchie à là surface rugueuse de la substance considérée.
Pourtant, malgré l'intérêt que présente cette méthode, les spectres d'absorption
par réflexion n'ont jamais fait, pour des substances en poudre l'objet d'une utilisation< systématique en
Chimie, en dehors de leur application à l'analyse des terres rares et à la
détermination précise de la couleur et du pouvoir réflecteur de pigments pour peintures.
Nous nous sommes donc proposés,
après étude et mise au point de la méthode, de montrer l'utilité que peuvent
présenter en Chimie les spectres d'absorption par réflexion de substances en
poudre dans le visible et l'ultraviolet.
Dans la première partie de notre
thèse, nous montrons que les spectres d'absorption, par réflexion de substances en poudre, dans le
visible et .l'ultraviolet, sont généralement constitués par la superposition du spectre
de réflexion pure de la lumière réfléchie à la surface externe et interne des
particules pulvérulentes et du spectre d'absorption par transmission de la
lumière ayant pénétré plus ou moins profondément à l'intérieur de la poudre.
Pour les substances opaques, dont
l'indice d'extinction est plus grand que l'unité, comme pour les métaux, par exemple, nous n'avons
obtenu que le spectre de réflexion pure, quel que soit le degré de finesse de la
poudre.
Pour les autres substances,
amenées par broyage à une grosseur de grains de l’ordre de quelques dizaines de
millième de millimètre, les bandes d’absorption par transmission, plus ou moins
intenses, sont toujours obtenues.
La prépondérance de l’un des deux
spectres, spectre d’absorption par transmission et spectre de réflexion pure,
dépend donc du degré d’opacité et de la finesse des grains pulvérulents ;
elle dépend, en outre, du tassement subi par la poudre lors de l’aplanissement
de la surface pulvérulente obtenu par application et frottement d’une plaque de
verre .
Mais les caractéristiques des
spectres, telles que les maxima et minima d’absorption, ne sont pas
sensiblement influencées par ces facteurs, à la limite près de la précision
avec laquelle sont lues les longueurs d’ondes correspondantes (10 à 50 A suivant les cas).
Les maxima et minima d’absorption
demeurent alors caractéristiques de la nature chimique et de la structure cristalline,
seules, de la poudre considérée.
En conclusio, l’analyse
spectrographique de la lumère réfléchie par une surface pulvérulente permet
d’obtenir, d’une façon rapide et commode, les caractéristiques qualitatives
d’absorption de lumière visible et ultraviolette pou des substances en poudre
opaques dont l’étude par transmission serait impossible ou difficile.
L’obtention de valeurs
quantitatives, mesurant le degré d’absorption par réflexion, nécessite des
mesures de pouvoir réflecteur par rapport à un pouvoir réflecteur étalon, celui
de la magnésie. Les poudres doivent alors être examinées dans des conditions
comparables, c’est-à-dire posséder une grosseur de grains sensiblement
identique et une surface réfléchissante aplanie, par application d’une plaque
de verre, sous une pression et avec un frottement bien déterminés.
Dans le cas où les bandes
d’absorption sont peu marquées, nous en avons notablement augmenté l’intensité
en faisant subir à la lumière incidente des réflexions successives sur la surface
considérée.
Cette méthode nous a permis de
déceler de faibles différences d’absorption existant, aussi bien dans le visible que
dans l'ultraviolet, entre des surfaces rugueuses et opaques, comme des
surfaces peintes, par exemple, ou des surfaces de poudres. Nous avons ainsi pu
distinguer des produits pharmaceutiques de même dénomination, présentant le même aspect à
la lumière visible, mais provenant de deux origines différentes.
Nous avons aussi obtenu, par cette
méthode simple, pour des taches de sang, plus ou moins vieilles, se trouvant sur du papier ou des
tissus, les bandes d'absorption visibles, caractéristiques de l'oxyhémoglobine.
L'intensité de ces dernières diminue avec l’âge de la tache.
Dans l’ultraviolte, nous avons
pudéceler, de même, moins de 0,5% d’oxyde de zinc dans de la céruse.
II est à remarquer toutefois, que
si l'on veut distinguer, par leurs caractéristiques d'absorption, les constituants de mélanges
de poudres, la méthodes des spectres d'absorption par réflexions successives,
comme d'ailleurs la méthode par transmission, peut être, suivant les substances
examinées, tantôt d'une très grande sensibilité, tantôt d'une sensibilité médiocre.
Dans la deuxième partie de notre
thèse, nous montrons l'utilité que peuvent présenter, en Chimie, les spectres
d'absorption par réflexion de substances en poudre dans le visible et l'ultraviolet
et nous nous sommes plus particulièrement attachés à l'étude de l'influence de
différents facteurs de structure chimique sur les bandes d'absorption observées.
C'est ainsi que nous avons
déterminé l’influence des éléments basiques et celle de l’eau d'hydratation sur
les bandes d'absorption de toute une série de. nitrates et d'oxalates, ces bandes étant
caractéristiques des radicaux acides ; les éléments métalliques d'une même
famille chimique ont une influence sensiblement identique sur la position des bandes ; le dérogement à
cette règle semble indiquer la formation de complexes comme dans le cas de ces sels en
solution.
Nous avons montré que l’eau
d'hydratation déplace, pour les nitrates et les oxalates, les bandes d'absorption vers
les grandes
longueurs d'ondes, à l'inverse de ce qui a lieu pour d'autres sels comme les
chlorures, les sulfates et les salicylates.
Nous avons aussi observé que les
bandes d'absorption des hydroxydes et hydrates d'oxydes se trouvent déplacées,
d'une manière générale, vers les petites longueurs d'ondes par rapport à celles
des oxydes correspondant.
L'activité chimique très grande de
certains hydroxydes, fraîchement précipités, nous a obligés à étudier ces substances
au sein même des liquides qui leur ont donné naissance. Cette façon d'opérer
présente de l'intérêt pour déceler la formation de composés intermédiaires solides-à
vie brève lors de précipitations chimiques.
Nous avons, d'autre part,
entrepris l'étude de l'absorption visible et ultraviolette de corps solides
polymorphes et avons montré que la variété dont l'absorption s'étend le plus
vers les grandes longueurs d'ondes, semble être, en général, la plus soluble et
la plus active chimiquement.
Enfin, les spectres d'absorption
par réflexion, appliqués à l’étude des systèmes solides, tels que O5P2 — O3Fe2,
se sont révélés comme un complément utile des spectres de diffraction de rayons
X, ceux-ci ne donnant pas, d'une façon immédiate, des caractéristiques de
groupements chimiques, comme les spectres d'absorption, mais seulement des
constantes cristallines.
M. CHAMPETIER et Mme MARTON
viennent d'ailleurs d'appliquer récemment cette méthode, avec succès, pour
caractériser des composés d'addition que forme la cellulose avec l'acide
nitrique.
Mots clefs : absorption / appareil / application / caractéristique / chercheur / chimie /
colorimètre / couleur / détermination / étude / infrarouge / intensité / lumière / mesure / méthode / molécule /
onde / opaque / oxalate / oxyde / peinture / photocolorimètre / photoélectrique / photographique / photométrie /
pigment / plaque / poudre / réflecteur / réflexion / solide / solution / solvant / spectre / spectrographe /
spectrophotomètre / spectroscope / structure / surface / thèse / ultraviolet / visible /
berton
visiteurs |
---|