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De
Nommé en 1919 préparateur de M. Marcel GUERBET, Professeur
de Toxicologie à la Faculté de Pharmacie de Paris, j'ai pu, grâce aux conseils
éclairés de mon maître, me familiariser avec les méthodes de. la Chimie
organique et, par la suite, mener à bien une étude sur la constitution de la
résorcine et de quelques-uns de ses dérivés. L'exposé détaillé de ce travail a
fait, en 1922, l'objet de ma thèse de Doctorat es Sciences physiques.
L'expérience que j'ai acquise de la sorte m'a été fort
utile pour résoudre les problèmes de Toxicologie et de Biochimie auxquels je me
suis intéressé. Dans mes recherches sur les formes tautomères de la résorcine,
j'avais mis a profit l'aptitude réactionnelle de certains atomes d'hydrogène de
ce composé, pour en préparer des dérivés xanthylés. J'ai pensé que cette
réaction pouvait être généralisée en vue d'obtenir des composés similaires avec
diverses substances médicamenteuses ou toxiques, telles que l'antipyrine, la
saccharine, et les dérivés barbituriques.
La préparation, à partir de ces produits, de dérivés
xanthylés — corps parfaitement cristallisés et bien définis dans leurs constantes
physiques et leurs propriétés chimiques — m'a fourni des applications intéressantes
relatives à leur recherche dans l'organisme.
Toutefois, j'avais déjà pu, par une assez longue
expérience personnelle, acquise au cours de mon internat et de mon séjour au laboratoire
de Chimie de l'École d'Application du Service de Santé Militaire, me rendre
compte de la faiblesse des moyens d'investigation mis trop souvent à la
disposition des biologistes.
L'insuffisance. de multiples techniques d’analyse apparaît
surtout lorsqu'on recherche des quantités minimes de composés médicamenteux ou
toxiques, existant à de grandes dilutions dans les milieux de l'organisme.
Aussi mes efforts ont-ils porté sur ce point que j'ai jugé essentiel : modifier
certaines méthodes en usage pour les rendre plus sensibles et plus précises ;
imaginer de nouvelles techniques permettant de déceler des corps jusqu'alors
insaisissables et d'apprécier des quantités considérées comme impondérables.
En un mot, j'ai essayé d'appliquer, à la résolution de
problèmes d'analyse biologique et de questions de biologie pure, les procèdes
en usage dans les Sciences physiques. Pour l'essai des produits pharmaceutiques ou
physiologiques, en effet, l'emploi des méthodes physiques, — très rigoureuses,
non brutales
et rapides, en général, — me semble devoir donner les résultats les plus
satisfaisants. Non seulement ces méthodes conduisent à faire des observations ou
des mesures particulièrement délicates, mais elles permettent fréquemment
d'apercevoir, à côté du point étudié, d'autres aspects de la question.
Une fois engagé dans cette voie relativement nouvelle,
j'ai été amené à étudier les appareils de physique dont j'avais à faire usage et,
partant, 1es phénomènes physiques qui entrent en jeu dans les diverses
manipulations.
Je me suis consacré notamment à l'étude des radiations et,
en particulier, à l'étude du phénomène de la fluorescence, dont, il m'avait semblé
que les applications en Chimie toxicologique et en Chimie biologique pouvaient
conduire à des résultats nouveaux.
Après avoir étudié systématiquement, avec Ed. BAYLE et H.
GEORGE, les sources de radiations ultra-violettes pour connaître la nature
et l'intensité de leur rayonnement, je me suis efforcé d'établir une méthode
d'analyse qualitative et quantitative, basée sur la détermination d'une véritable
constante physique des corps fluorescents, tels que la quinine, l'hydrastinine,
et certains dérivés salicylés.
La spectrographie également n'est pas dénuée d'intérêt
lorsqu'on a en vue la recherche, dans les milieux de l'organisme, de traces
infinies de certains métaux (mercure, bismuth, plomb, par exemple). Grâce à une
technique soigneusement précisée, il m'a été possible d'atteindre une sensibilité
de beaucoup supérieure à celle que donnent les réactions chimiques généralement
employées.
L’étude de l'absorption ultra-violette des composés
organiques a été souvent préconisée, mais les méthodes proposées par la plupart des
auteurs sont très longues et fort délicates. Aussi me suis-je attaché à mettre au
point une technique plus simple permettant, par la lecture des spectrogrammes
enregistrés sur une seule plaque, d'établir avec précision la courbe
d'absorption ultra-violette d'un composé déterminé.
Mais les techniques physiques nécessitent un matériel très
onéreux, et c'est parce que M. le professeur K. TASSII.LY a mis fort aimablement à
ma disposition les ressources de son laboratoire que j'ai pu poursuivre l'étude
de ces méthodes et les utiliser au cours de ces dernières années.
C’est en mettant à profit la technique ainsi acquise,
aussi bien dans le domaine chimique que dans le domaine physique, que j'ai pu
résoudre divers problèmes de Toxicologie. L'une des questions qui m'ont, le plus
vivement intéressé, c'est le sort et la transformation des substances
médicamenteuses et toxiques dans l'organisme, car j'ai considéré ce travail comme
étant d'une importance capitale, et, depuis bien des années, je n'ai cessé
d'avoir en vue ces recherches spéciales.
Faisant appel à des méthodes très sensibles et bien mises
au point, j'ai étudié le sort, dans l’économie, de divers alcaloïdes :
morphine, narcotine, hydrastine, quinine, celui des hypnotiques burbituriques,
celui dit cyanure de mercure et des dérivés bismuthiques. Les conclusions que j'ai
formulées sont évidemment variables suivant les cas envisagés, mais certaines
considérations générales peuvent, être dégagées de l'ensemble des résultats
obtenus.
En premier lieu, le rôle du foie, si bien mis en évidence
par de nombreux biologistes depuis Claude BERNARD, ne peut être démontré avec
certitude que par l'emploi de méthodes non traumatisantes pour la cellule vivante,
telles que la méthode des perfusions. Par circulation artificielle, on obtient
un perfusat dont l'analyse est facile en raison de sa faible complexité, et qui
constitue un témoin excellent de la réaction du tissu sur la substance toxique
envisagée. J'ai pu, de la sorte, constater la rapide transformation de la
morphine an niveau de la cellule hépatique. Cette dernière jouit, d'ailleurs, d'un
potentiel oxydo-réductenr fort important, se traduisant par l'oxydation ou la
réduction du produit considéré, suivant la nature de celui-ci. En somme,
l'étude du rôle de la cellule hépatique sur les poisons est un cas parliculier
de celle du pouvoir oxydo-réducleur de ce tissu, étude que je poursuis
actuellement.
En second lieu, j'ai démontré le rôle fixateur important
des hématies vis-à-vis de nombreux composés. Le globule rouge, en raison même de
sa constitution, est susceptible de retenir électivement, pendant fort longtemps,
les produits introduits dans la circulation, ainsi que me l'a montré la
répartition, entre les globules et le plasma, des dérivés de la malonylurée, de
la quinine et de l'hydrastine.
Enfin dans les recherches sur les intoxications
bismuthiques, effectuées en collaboration avec M. PICON, le rôle des phanères dans
l'élimination du bismuth a permis de généraliser les observations classiques faites
dans le cas du mercure et du plomb. D'autre part, il m'a paru intéressant de
suivre l'altération du filtre rénal,—altération nécessitant l'élimination du toxique par
la sueur ou la salive —, grâce à la détermination de l'azotémie causée par la
néphrite. D'ailleurs dans les études relatives à de nombreux poisons, les
renseignements fournis par l’examen des variations des éléments normaux dans le sang
sont certainement fort importants et méritent d'être pris en considération par les
toxicologues.
L'exposé qui suit résume les recherches que j'ai
entreprises dans les différents domaines de la Biochimie.
Celles du début ne sont guère qu'une adaptation des
méthodes de la chimie analytique à l'étude de certaines particularités observées
dans les liquides de l'organisme.
Les quatre problèmes de Biochimie qui ont le plus
spécialement retenu mon attention ont été :
1° Le sort des graisses dans l'organisme ;
2° L’hémolyse par photosensibilisation ;
3° Les stérols irradiés ;
4° Le, pouvoir oxydo-réducteur des tissus.
Le sort des graisses dans l’organisme. — En ce qui
concerne la première question, j'ai mis en évidence la destruction importante
de l'huile iodée au niveau du tissu pulmonaire et des ganglions mésentériques, et ces
résultats, établis par les variations du taux de l'iode libéré au contact des divers
organes, ont été confirmés par une étude radiographique basée sur l'opacité des
huiles iodées aux rayons X.
Ce travail n'a pas été sans intéresser les physiologistes,
et il m'a valu l'honneur de collaborer, dans la poursuite de cette étude, avec
M. le Doyen H. ROGER, ainsi qu'avec MM. les Professeurs J. SICARD et L.
BINET.
L'hémolyse par photosensibilisation. — Quant au
travail sur l'hémolyse, il fait suite directement à mes recherches sur les phénomènes de
fluorescence et se rattache à l'étude des radiations et de leur importance dans les
phénomènes biologiques.
J'ai pu noter, grâce à l'emploi de monochromateurs bien
étudiés, les radiations actives lors de la photosensibilisation qui détermine
l'hémolyse, en présence d'hématoporphyrine ; puis j'ai établi une technique
spectrophotométrique permettant de suivre avec précision la marche du
phénomène. L'examen comparatif effectué avec les globules rouges de différentes
espèces animales, m'a permis de faire apparaître une relation entre la teneur
en lipoïdes de l'hématie et la rapidité de l'hémolyse.
J'ai, dès lors, étudié l'action des photosensibilisateurs
sur les constituants principaux de l'hématie: par réaction photochimique en
présence d'hématoporphyrine, la lécithine subit une transformation avec
production d'un composé fortement hémolytiqne présentant les caractères de la
lysocithine. La substance ainsi produite joue un rôle capital dans la destruction
des globules rouges par photosensibilisation.
Les stérols irradiés. — Le cholestérol soumis à la
même action photosensibilisatrice est également modifié d'une manière profonde.
Si le cholestérol irradié, même sans hématoporphyrine, est sans action notable sur la
perméabilité cellulaire, son intérêt biologique s'est néanmoins révélé fort
important. C'est ainsi que, par une voie toute différente de celle que suivaient,
au même moment, les auteurs anglais et américains, j'ai été conduit, en
collaboration avec H. SIMONNET, à mettre en évidence le principe fixateur du calcium dans
le produit d'irradiation des stérols. L'étude de la «provitamine D», à laquelle
je m'intéresse depuis 1926, m'a conduit, grâce à des techniques physiques et
biologiques bien établies, à préciser, entre autres points, les conditions de la
réaction photochimique et la genèse du principe antirachitique dans les
organismes vivants.
Une revue, publiée en janvier 1922, m'a permis d'insister
l'un des premiers sur l'importance, en biologie, des nouvelles méthodes de
détermination de la réaction du milieu. J'ai appliqué ces notions à l'étude de
l'influence de cette réaction du milieu dans la marche de certains phénomènes
diastasiques : hydrolyse de l'amidon, digestion papaïnique.
Le pouvoir oxydo-réducteur des tissus. — A cette
notion de concentration en ions hydrogène — notion exprimée par le pH — est liée la
notion de pression d'hydrogène intra-cellulaire. Celle-ci est fonction du potentiel
oxydo-réducteur des tissus, et j'ai vérifié, en collaboration avec Mme L.
RANDOIN, que ce dernier subissait des modifications importantes au cours de
l'avitaminose B. Dans cette affection, en effet, le métabolisme des glucides est très
troublé ; il aboutit, non plus à une combustion totale, mais à des composés toxiques
incomplètement oxydés. Dans les réactions couplées d'oxydo-réduction
intra-cellulaire, à une altération de la fonction d'oxydation correspond une
altération corrélative du pouvoir réducteur, se traduisant en particulier par une
diminution de la teneur en dérivés sulfhydrylés des muscles. Effectivement, aussi
bien chez le Pigeon que chez le Rat blanc, des séries de dosages de ces dérivés,
du type cystéine ou glutathion réduit, nous ont montré nettement que, pendant
la période prémortelle de l'avitaminose B, le pouvoir oxydo-réducteur des
cellules était notablement diminué.
Désirant atteindre la cellule vivante sans en altérer le
fonctionnement, en vue d'étudier la respiration anaérobie des tissus, j'ai, avec
H. SIMONNET, utilisé avec fruit la technique des perfusions. Ainsi avons-nous pu
montrer que la cellule hépatique possède un pouvoir réducteur fort appréciable
vis-à-vis de la cystine, sans que la perfusion entraîne sensiblement de dérivés
sulfhydrylés, et ces dérivés, isolés, sont pourtant solubles dans l'eau. Ceux-ci, ne se
trouvant libérés que par un traumatisme profond de la cellule, semblent donc
engagés dans un complexe, ainsi qu'on le constate fréquemment pour les constituants
de la cellule vivante .
La déshydratation représente l'une de ces actions
traumatisantes. Appliquée à la levure de bière, elle libère rapidement les dérivés
sulfhydrylés de leurs combinaisons.
Les liquides aqueux d'extraction de la levure, desséchée
par différents procèdes, possèdent un potentiel d'oxydo-réduction fort variable.
C'est précisément cette constatation qui m'a conduit à envisager l'influence du
mode de dessiccation sur l'activité biologique de divers produits
organothérapiques.
Les travaux que j'ai effectués dans ces divers domaines
ont paru présenter assez d'intérêt pour que, à plusieurs reprises, des
encouragements et de l'aide m'aient été donnés sons forme de prix ou de subventions.
C'est à la suite de mes recherches sur la toxicologie du
mercure que, en 1920, la Faculté de Pharmacie a bien voulu m'attribuer une part
importante du Prix LEBEAULT. En 1925, l'Académie de Médecine a récompensé mes
travaux sur le sort des substances médicamenteuses dans l'organisme, en
me décernant le Prix BUIGNET. En 1925, l'Académie des Sciences m'a attribué
le Prix HIRN pour mes travaux relatifs à la fluorescence et à ses
applications en analyse et en biologie.
En 1927, 1928 et 1929, la Caisse des Recherches
scientifiques m'a accordé des subventions avec lesquelles je me. suis procuré les
animaux et le matériel nécessaires à mes recherches sur le pouvoir
oxydo-réducteur des tissus.
D'autre part, en 1925 et en 1930, c'est avec de généreux
dons provenant de la fondation Ed. de ROTHSCHILD que j'ai pu poursuivre et
approfondir mes recherches sur les radiations et sur leur importance dans
les phénomènes biologiques.
Au cours de ma carrière scientifique, je me suis efforcé
de me tenir au courant des questions d'actualité, si importantes et si nombreuses
dans les sciences biologiques en perpétuelle évolution. Dans les périodiques scientifiques,
j'ai publié
fréquemment des revues d'ensemble nécessitant parfois une longue mise au point. Devant
les Sociétés Savantes, en France et même a l'Étranger, j'ai fait volontiers les
conférences qui m'ont été demandées, et je n'ai pas cru inutile de consacrer une,
partie de mon temps à cette oeuvre de vulgarisation scientifique.
Au point de vue. universitaire, j'ai eu l'honneur d'être,
de 1919 à 1926, préparateur du cours de Toxicologie de mon maître, M. le
Professeur GUERBET, dont la grande expérience et les conseils éclairés sont pour
moi des guides très précieux.
A titre de Professeur Agrégé, j'ai été chargé des
conférences-interrogations de Chimie analytique et de Physique et, en l928, j'ai
contribué, sous la direction de M. le professeur BOUGAULT, à la réorganisation des travaux
pratiques de Chimie analytique, pour lesquels un programme, entièrement
nouveau venait d'être institué (diagnose des fonctions de chimie organique ;
colorimétrie et pH ; analyse organique, etc.).
Occasionnellement, MM. les professeurs GUERBET et TASSILLY
ont bien voulu me confier le. soin de les suppléer dans leur enseignement de la
Toxicologie et de la Physique. Enfin, en 1930, j'ai été chargé du cours de.
Minéralogie.
J'ai dirigé et conseillé de. nombreux élèves désirant
obtenir le diplôme supérieur de Pharmacien ou celui de Docteur en pharmacie. Je
me suis toujours efforcé, en vue de. rendre service aux jeunes Pharmaciens
fréquentant nos laboratoires, d'aiguiser leur sens critique et de développer
leur esprit d'observation ainsi que leur goût pour la recherche.
Voici la liste des thèses à l'élaboration desquelles j'ai
contribué :
1920. F.
MARTIN. - Préparation et étude de l'amylcamphre et de quelques-uns de ses
dérivés.
1922. P. HARDY.
-Volatilisation et hydrolyse de l'atropine en toxicologie. La réaction de
Vitali.
1923. J.
JOSSET. — Contribution à l'étude toxicologique du cyanure de mercure.
1925. L. ROY. —
Etude de la réaction des liquides injectables au moyen des nouvelles méthodes
physico-chimiques.
1926. R. FROSSARD.
— La papaïne et ses propriétés.
— Mlle Blanche
DUBOIS. — Contribution à l'étude des ciments dentaires.
1927. H. BINET.
— Les injections d'huile. Recherches biochimiques.
—Mlle Ellen
PARINAUD. — Contribution à l'étude toxicologique des médicaments opiacés.
L. RENAUDIE. —
Etude de la préparation et des propriétés de l'alcool dibutylique et de ses dérivés.
1928. Mme
Louise BLANQUET. — Contribution à l'étude de l'émétine. Préparation et
propriétés physiques du chlorhydrate d'émétine. (Thèse pour l'obtention du
diplôme de Pharmacien supérieur)
T.-J.
TUROBINSKI. — Contribution à l'étude du métabolisme du carbone au
cours de l'avitaminose B.
1929. J. PLE.
— Contribution à l'étude de 1a purification de la pepsine par application
de ses propriétés physico-chimiques.
L. ANDANT. —
Identification des produits pharmaceutiques par leurs spectres d'absorption et
de fluorescence.
F. RIMATTEI. -
Contribution à l'étude théorique: et expérimentale des méthodes de
dosage, optique des solutions troubles ou colorées. (Thèse pour
l'obtention du diplôme de Pharmacien supérieur.)
1930. E.
FROIDEVAUX. — Contribution à l'étude de la purification des hémolysines,
par application de leurs propriétés physico-chimiques.
L. LETELLIER. —
Etude spectrophotométrique de la réaction du chlorure ferrique sur l'éther
acétylacétique. (Thèse pour l'obtention du diplôme de Pharmacien supérieur.)
1931. J. CUZIN.
— De la nature des radiations actives dans les phénomènes de
photosensibilisation.
Quelques-unes de ces thèses ont
été récompensées par la Société de Pharmacie de Paris (thèse de F. MARTIN, Médaille
d'or de la Société de Pharmacie, 1920 ; thèse de L. ROY, Prix Vigier, Société
de Pharmacie, 1925 ; thèse de L. ANDANT, Prix Vigier, Société, de Pharmacie,
1929).
Depuis 1927, j'assume les fonctions
de Rédacteur en chef du Bulletin de la Société de Chimie biologique,
périodique fort répandu qui est le reflet fidèle de la remarquable
activité de la Chimie biologique française. Je consacre, à cet important
bulletin mensuel — qui ne compte, pas moins de 1.500 pages par année — toute
mon attention et tous mes soins.
Enfin le. Conseil de la Société Chimique de France m'a
confié, depuis 1930, la direction de la rubrique des Exiraits de Chimie biologique
de son Bulletin. Dans cette tâche délicate, mon but est de présenter aux
lecteurs de nos périodiques français une documentation aussi complète que possible, et
je m'efforce, en même temps, de choisir, parmi les innombrables travaux de
biochimie, ceux qui présentent une valeur réelle et un intérêt indiscutable.
Mots clefs : thèse / toxicologie / pharmacie / travaux / analyse / technique /
photosensibilisation / organique / fluorescence / biochimie / science / observation / huile /
expérience / bulletin / biologie / avitaminose / analytique / absorption / étude / xanthylé /
résorcine / matériel / graisse / émétine / conférence / recherche / physique / méthode / réaction /
chimie / fabre
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