Titres et travaux scientifiques

 

de

 

Irène Landau

Assistante au Muséum d'Histoire naturelle/Docteur en Médecine

 

J'ai la chance d'entrer au Muséum en 1962 dans le laboratoire du professeur CHABAUD qui dirige mes premiers pas dans la recherche fondamentale en Parasitologie et m'oriente vers l'étude des Protozoaires parasites.

 

Le groupe des Sporozoaires m'attire tour particulièrement, et j'examine les collections du C.N.R.S. confiées au laboratoire des Vers, le sang d'animaux du jardin zoologique et celui des Rongeurs africains rapportés par Mr. Francis PETTER de ses missions en Afrique.

 

J'étudie les Hémogrégarines de Reptiles zoologique.

 

Pour compléter ma formation, je fais un stage dans le laboratoire d'Evolution des Etres Organisés (Professeur A. HOLLANDE), puis j'effectue un séjour de 3 mois à Londres, à la London School of Hygiène and Tropical Medicine, où le Professeur P.C.C. GARNHAM me permet de participer à la vie de son service qui est actuellement le grand centre mondial d'enseignement et d'étude des Sporozoaires.

 

La bienveillance de cet éminent Protozoologiste à mon égard ne s'est jamais démentie depuis, et j'obtiens toujours auprès de lui ou du Docteur BRAY, son proche collaborateur, conseils et encouragements.

 

Tout en poursuivant comme travailleur libre des recherches au Muséum, et en attendant qu'un poste s'y trouve vacant, je remplis les fonctions d’attaché-assistant à la Chaire de Parasitologie de la Faculté de Médecine de Paris.

 

L'enseignement de la Faculté de Médecine me permet d'approfondir mes connaissances générales en Parasitologie, tout en restant orientée vers la Protistologie.

 

Rapidement l'intérêt des collections du Muséum m'apparaît primordial; il m'a été possible de les développer dans le groupe des Coccidiomorphes grâce à la générosité des chercheurs de la London School of Hygiène and Tropical Medicine.

 

En 1964, J'ai entrepris au laboratoire la réalisation d'une collection de souches d'Hématozoaires vivants conservés à basse température (-195°).

 

Le laboratoire a ainsi été en mesure d'envoyer à des chercheurs français, suisses, italiens et américains des souches ayant conservé leurs propriétés originales et leur virulence.

 

C'est en 1964 que je découvre dans le sang d'un Thamnomys rutilans capturé par Francis PETTER à la station de La Maboké, un premier nouveau Plasmodium , P. chabaudi Landau 1965 qui fut le point de départ de mes recherches actuelles.

 

 

 

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