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Notice sur les travaux
scientifiques
de
Le Journal
de Conchyliologie, dont le signataire de ces lignes est l'un des directeurs,
n'est pas seulement une publication. C'est aussi un organisme d'études et de
documentation, comportant des collections malacologiques et une bibliothèque,
déposées à la Direction du Journal.
Le Dr Paul
Fischer. aide-naturaliste au Muséum, fut directeur du Journal à partir de 1856.
puis ce fut le tour de son fils Henri Fischer, maître de conférences à la
Sorbonne, qui lui aussi, se consacra à la Malacologie.
Fils d'Henri
Fischer, je me trouvai donc de tout temps au milieu des collections et des
iconographies de Malacologie. Je ne les quittais que pour passer l'été dans une
autre maison également remplie de collections, celle où mon grand-père maternel,
le préhistorien et paléontologiste Edouard Piette; achevait son
œuvre.
Dans cette
ambiance ma vocation de naturaliste fut impérieuse. Dès l'abord, elle s'exerça
sur les animaux aquatiques, faune des ruisseaux et des mares, faune
marine.
Au sortir de
l'agrégation, j'étais appelé par le Directeur du Muséum, M. L. Mangin, à le
seconder au Laboratoire maritime du Muséum, qu'il venait de transférer à
Saint-Servan. Il devait en résulter pour moi de très grands
avantages.
En premier
lieu, je profitai du contact des travailleurs de toutes disciplines et de tous
âges qui fréquentaient ce Laboratoire : Zoologistes, Physiologistes; Botanistes.
Géologues. Tant au laboratoire que pendant les excursions, les échanges d'idées
s'exerçaient sur une large échelle, et j'étais bien placé pour en
profiter.
En second lieu,
j'avais à ma disposition la meilleure des écoles : la Nature. Pendant toute la
belle saison je courais les grèves et j'y menais les
travailleurs. C'est là. au contact de la vie. que le vrai naturaliste
se sent vibrer.
c'est là que les questions se posent à lui, que les problèmes stimulent sa
sagacité.
Partageant ma
vie entre la Nature pendant la belle saison et le Laboratoire
pendant la mauvaise saison, mon œuvre se trouve tout naturellement
partagée en deux.
Dans la nature,
j'étudiais les rapports des organismes et du milieu : questions de
répartition, équilibre des faunes, variations des caractères spécifiques
selon le lieu, comportement, cycles biologiques, etc.
Au Laboratoire,
en hiver, je sondais celles des questions (posées dans la nature),
dont l'étude nécessitait des techniques fines et de longues journées
d'immobilité : organisation des animaux, physiologie, histologie,
etc.
Dans l'un et
dans l'autre cas. ce sont les INVERTEBRES MARINS qui m'ont servi
d'objets d'études : Tuniciers, Mollusques, Crustacés, Vers, Echinodermes,
Coelentérés, Spongiaires.
Mes fonctions de
chef des travaux dans un Laboratoire maritime me faisaient d'ailleurs un devoir
de connaître et
étudier ces groupes. J'ai touché aussi à certaines questions concernant les
Cryptogames marins (Algues, Lichens) et les Phanérogames marins (Zostéracées),
me conformant à la tradition d'algologie qu'a toujours
eue le Laboratoire maritime du Muséum.
Passons en revue
les résultats obtenus dans les diverses catégories de recherches
entreprises :
Invertébrés et
Cryptogames marins étudiés dans leurs rapports avec le milieu :
Bionomie, œcologie (titre I).
Mollusques :
Biologie; Anatomie et Systématique (titre II). Crustacés : les
organes et leurs fonctions (titre III) ; parasitisme (titre
IV).
Etudes sur le
comportement et la psychologie des Invertébrés (titre
V).
Travaux divers
(titre VI).
Mots clefs : algue / animaux / aquatique / biologie / coelentéré / collection /
crustacé / cryptogame / échinoderme / étude / faune / fischer / invertébré / laboratoire / malacologie /
marin / maritime / mollusque / muséum / naturaliste / nature / phanérogame / physiologie / ruisseau /
spongiaire / systématique / travaux / tuniciers / zoologiste / zostéracée
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