Hollard : Travaux scientifiques
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Notices sur les travaux scientifiques

 

de

Auguste Hollard

 

 

INTRODUCTION

 

Notre situation à la Compagnie française des Métaux nous a permis de suivre de très près la fabrication d'un grand nombre de métaux et d'alliages, plus particulièrement celle du cuivre, du nickel, du plomb, des laitons, bronzes d'étain, de manganèse, d'aluminium, des maillechorts, des alliages d'aluminium, etc., etc.

 

Nous avons étudié des procédés nouveaux de fabrication et avons contribué au progrès de l’électro-métallurgie que nous pratiquons à la Compagnie française des Métaux.

 

Nous sommes familiarisé avec le travail que subissent ces métaux et alliages dans les laminoirs, tréfilerie, bancs d'étirage, tuberie et autres ateliers qui entourent notre laboratoire.

 

Nous avons la pratique des essais mécaniques et de conductibilité auxquels sont soumis ces divers métaux et alliages.

 

Nos études sur l'analyse des matières métallurgiques ont permis de suivre de très près les différentes phases de la fabrication des métaux en donnant le moyen de déterminer, avec beaucoup de précision, la composition des minerais, la composition des produits qui en dérivent (mattes, scories, etc.) et enfin la composition des métaux, termes de la fabrication.

 

Il importait, en particulier, de déterminer, pour chaque impureté, la proportion susceptible de nuire aux qualités du métal à produire. Nous avons dû -pour cela- pousser la précision des méthodes analytiques à un degré souvent inconnu avant nous.

 

Il importait également d'expliquer —par l’analyse— les propriétés mécaniques ou électriques (conductibilité) d'un grand nombre d'alliages intéressants et nouveaux qui nous ont passé par les mains et qu'il s'agissait de reproduire.

 

Les méthodes que nous avons employées sont presque toutes basées sur l'électrolyse des solutions métalliques. L'étude de ces méthodes nous a permis d'effectuer les analyses des alliages les plus complexes. Nous sommes arrivés, en particulier, a pouvoir déposer sur les électrodes —dans un grand nombre de cas— des quantités illimitées de métal.

 

C'est là une ressource très précieuse lorsqu'il s'agit de séparer ce métal d'avec des éléments (impuretés ou corps ajoutés intentionnellement) qui s'y trouvent noyés en très petites proportions, car ces éléments restent, après l'électrolyse, seuls dans le bain et peuvent correspondre à une quantité de métal aussi grande qu'on le désire, condition très favorable à la simplicité et à la précision du dosage de ces éléments.

 

Nous ajouterons que nous pratiquons la métallographie pour l'étude des alliages, particulièrement pour connaître le degré de recuit et d'écrouissage.

 

 

 

Mots clefs : alliage / aluminium / analyse / complexe / composition / conductibilité / cuivre / dosage / écrouissage / électrolyse / étirage / étude / fabrication / impureté / laboratoire / laiton / laminoir / maillechort / manganèse / métal / métallurgie / métaux / méthode / minerai / nickel / plomb / procédé / scorie / travail / tréfilerie / tuberie / hollard






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