Henry, fils : Travaux

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Site créé le 24 octobre 2004 Modifié le 02 février 2006
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NOTICE SUR LES TRAVAUX
DE
M. HENRY FILS

PHARMACIEN, MEMBRE DE L'ACADEMIE ROYALE DE MEDECINE, EX-SOUS-CHEF A LA PHARMACIE CENTRALE, MEMBRE DES SOCIETES DE PHARMACIE, DE CHIMIE MEDICALE, DES PHARMACIENS DE L'ALLEMAGNE SEPTENTRIONALE, L'UN DES REDACTEURS DU JOURNAL DE PHARMACIE, ETC.

 

M. Henry fils a été reçu pharmacien à l'École spéciale de Paris en 1821 ; il a obtenu à cette école les prix de chimie et de pharmacie; il a été reçu membre adjoint de l'Académie royale de Médecine; a dirigé pendant dix ans en qualité de sous-chef, les travaux pharmaceutiques et chimiques de la Pharmacie centrale, et a fait pendant quatre ans le cours théorique et pratique de cet établissement aux jeunes gens des hôpitaux ; il a obtenu un prix de 2,000 fr. à l'Académie des sciences, et a publié, soit seul, soit en commun, les ouvrages et mémoires qui suivent :

 

N°1. JOURNAL DE PHARMACIE, TOM. VII.

(PRIX DE 2,000 FR. )

Procédé pour obtenir en grand le sulfate de quinine

Lors de la belle découverte des alcaloïdes des kinkinas , ces composés ne pouvaient être obtenus qu'avec beaucoup de difficultés et à grands frais. Le procédé donné par M. Henry fils, en permettant de les extraire facilement et d'une manière peu dispendieuse, a contribué à créer un nouveau genre d'industrie manufacturière, et a mis à la portée de toutes les classes de la société un des spécifiques les plus certains et les mieux reconnus. C'est après plusieurs années d'épreuves et d'essais répétés, que l'Académie des Sciences a décerné à son auteur un prix de 2,000 fr. comme découverte  utile.

 

N° 2. JOURNAL DE PHARMACIE, TOM. IX, XI ET XII.

Plusieurs mémoires sur l'analyse des eaux sulfureuses d'Enghien.

D'après ces recherches on a démontré, dans les eaux de plusieurs sources de ce pays, l'existence de leurs principes minéralisateurs. On a reconnu que l'hydrogène sulfuré ne s'y trouvait pas libre comme on l'avait annoncé anciennement, mais à l'état de combinaison avec la chaux ou la magnésie. On a donné plusieurs explications nouvelles sur leur formation, sur le dégagement de l'acide hydrosulfurique qu'elles produisent, et plusieurs modes non indiqués pour apprécier, dans leur analyse, les proportions d'hydrogène sulfuré à l'état libre et à l'état de combinaison.

 

N°. 3. JOURNAL DE PHARMACIE, TOM. XII, XIII ET XV.

Plusieurs analyses d'eaux minérales, telles que celles de Bio, de Bonnes, des puits artésiens, de la gare Saint-Ouen , etc

Dans ces travaux, l'auteur a proposé plusieurs moyens nouveaux d'analyse, et il a indiqué les réactions que pouvaient présenter entre eux certains sels contenus dans les eaux minérales.

 

N°. 4. JOURNAL DE PHARMACIE, TOM. XII,

Analyse de l'eau sulfureuse de Billazais.

L'auteur a démontré les causes de la formation de cette eau sulfureuse, il a vu qu'elle était due à l'action de plusieurs matières organiques sur les sulfates de chaux et de soude contenus primitivement dans l'eau, et il en a déduit que, dans beaucoup de circonstances, la production des eaux sulfureuses pourrait bien avoir des causes à peu près semblables.

Beaucoup d'essais, faits par l'auteur ou par d'autres chimistes , ont appuyé cette opinion que M. Chevreul avait aussi émise plusieurs années auparavant.

 

N°. 5. JOURNAL DE PHARMACIE, TOM. XIII.

Note sur une altération de l'eau de Passy.

C'est encore à une cause semblable à la précédente que M. Henry a attribué la production d'une certaine quantité d'hydrosulfate de fer qu'il a reconnue dans cette eau, et qui provenait de la réaction de la glairine sur le sulfate de fer primitif existant en assez grande proportion dans ce liquide.

 

N°. 6. JOURNAL DE PHARMACIE , TOM XVII.

Essais pour servir à l'analyse des eaux minérales.

Ces recherches renferment un résumé succinct des procédés applicables à l'analyse des eaux minérales ; quelques-uns ont été empruntés aux ouvrages de chimie, mais beaucoup ont été proposés par l'auteur.

 

N°. 7.  JOURNAL DE PHARMACIE, TOM. XIV.

Mémoire sur le kermès préparé par la vole humide avec les carbonates alcalins.

Après les opinions diverses élevées sur la nature du kermès, il n'était pas sans intérêt de faire quelques nouvelles recherches sur ce sujet. Ce mémoire a démontré que le kermès, obtenu par l'action réciproque des carbonates alcalins et du sulfure d'antimoine par la voie humide, est un oxisulfure hydraté, et qu'il se forme dans l'opération une certaine quantité d'hydrosulfate et de sesqui-carbonate alcalins. Ces faits seuls expliquent le non-dégagement d'acide carbonique annoncé par M. Berzélius, qui avait admis par présomption que, dans cette opération, le sulfure antimonial se dissolvait seulement dans le carbonate alcalin employé.

 

N°. 8.  JOURN. DE CHIMIE MÉDICALE, TOM. I.

Travail sur l'action réciproque des acides carbonique et hydrosulfurique sur les hydrosulfates et les carbonates.

L'auteur a reconnu dans ce mémoire, et après beaucoup d'expériences répétées, que ces deux acides peuvent se déplacer dans leurs combinaisons salines. Il a vu que l'élimination complète de tel ou tel acide exige une très grande proportion du corps gazeux éliminant.

Ces essais permettent d'expliquer facilement la préparation des hydrosulfates alcalins par les carbonates et l'acide hydrosulfurique; et conduisent aussi à faire voir la cause du dégagement de l'hydrogène sulfuré, de plusieurs eaux sulfureuses, par l'action successive de l'acide carbonique sur les hydrosulfates primitifs.

 

N°. 9. JOURN. DE CHIMIE MÉDICALE , TOM. 1

Analyse de deux bitumes élastiques.

On a examiné comparativement deux espèce de ce genre , l'une venant du Derbishyre et l'autre du département de Maine-et-Loire. Elles ont offert assez d'analogie, et, d'après leur analyse élémentaire, la quantité d'oxigène qu'elles ont fournie a conduit à attribuer leur formation à l'oxigénation du pétrole ou de quelque matière semblable, comme l'avait pensé M. Hatchett.

 

N°. 10. JOURNAL DE PHARMACIE, TOM. VIII.

Appareil et procédé pour diviser le mercure doux.

Ce procédé, dans lequel le sel mercuriel se divise en arrivant à l'état gazeux dans un appareil rempli de vapeur d'eau, conduit à obtenir le mercure doux en poudre impalpable, tout-à-fait semblable à celui préparé en Angleterre d'après Jewel, et doué d'une activité bien plus prononcée sur 1’économie animale ; c'est dans cet état qu'on l'emploie généralement aujourd'hui. Cet appareil a été adopté depuis par un grand nombre de fabricans de produits chimiques.

 

N°. 11. JOURNAL DE PHARMACIE, TOM. XI.

Analyse d'un calcul salivaire de cheval.

Dans cette analyse l'auteur a reconnu ce composé formé en grande partie de carbonates calcaires et magnésiens, de mucus et de phosphate de chaux.

Il se rapproche beaucoup d'autres calculs salivaires examinés par MM. Laugier et Lassaigne, et tend à établir la ressemblance que, ces concrétions présentent entre elles.

 

N°. 12. JOURNAL DE PHARMACIE., TOM. XI.

Analyse d'un calcul volumineux extrait de la vessie d'une femme.

Des recherches fort intéressantes de Proust, sur l'urine de la femme qui a fourni ce calcul, ont conduit cet habile chimiste à diverses présomptions, que l'analyse de cette concrétion a paru confirmer.

 

N°. l3. JOURNAL DE PHARMACIE, TOM. XVI.

Analyse d'un calcul biliaire.

Ce calcul, formé principalement de carbonate de chaux, de phosphate calcaire, de mucus et de matière verte de la bile, n'a donné aucun indice de cholestérine. Il est bien différent par conséquent des concrétions trouvées dans la vésicule biliaire, et il n'en est qu'un autre exemple semblable cité par M. Maircet.

 

N°. ï4. JOURNAL DE PHARMACIE, TOM. XVI.

Analyse d'une urine humaine.

Cette urine, rendue à la suite d'affections rhumatismales très-aiguës, a fourni à l'analyse beaucoup d'acide rosacique qui avait remplacé presque entièrement l'acide urique, et lui a de nouveau fait place aussitôt le rétablissement du malade.

 

N°. l5. JOURNAL DE PHARMACIE, TOM. XVII.

Procédé pour extraire l'urée de l'urine.

A l'aide de ce mode, l’auteur est arrivé à extraire de l'urine ce principe plus promptement que par les procédés ordinaires.

 

N°. l6. JOURNAL DE PHARMACIE, TOM. XVI.

Modification aux procédés pour extraire la strychnine et pour l'expertise des kinkinas.

Ces modifications permettent d'obtenir plus promptement les alcaloïdes des strychnos et des kinkinas, et de juger alors, dans les cas d'expertise commerciale, la qualité supérieure ou inférieure de ces substances.

 

N°. 17. JOURNAL DE PHARMACIE, TOM. XVII.

Note sur les iodures de plomb.

L'auteur a soumis à l'analyse les iodures de plomb cristallisés et pulvérulens obtenus par la double décomposition de l'iodure de potassium et de l'acétate de plomb. Il leur a trouvé une composition assez rapprochée, tout en considérant le sel cristallisé comme plus constant. Sa composition fut de deux atomes d'iode et un de plomb. Il a donné le moyen d'avoir ce composé cristallisé ; il en a décrit les caractères et a indiqué en outre un autre sel dans lequel il a cru reconnaître un iodure bibasique.

 

N°. l8. JOURNAL DE PHARMACIE, TOM XVIII.

Note sur les iodures de baryum et de strontium.

M. Henry fils a proposé un procédé simple et peu dispendieux pour préparer ces deux sels, dont le premier est employé quelquefois pour les usages de la médecine.

 

N°. 19. JOURNAL DE PHARMACIE, TOM. XI.

Analyse d'une variété de patate rouge.

L'analyse y a indiqué un grand nombre de principes et notamment la présence du sucre.

 

N°. 20. JOURNAL DE PHARMACIE, TOM. XI.

Analyse du pharmium tenax.

D'après les essais faits sur cette plante, dont on a utilisé les fibres pour faire des ouvrages de corderie, il résulte qu'elle contient surtout une matière gommeuse extractive qui se dissout facilement dans l'eau et les liqueurs alcalines, et il a été reconnu aussi que le rouissage ordinaire conduit à des résultats sinon plus prompts, du moins plus avantageux et moins dispendieux, pour la rendre propre aux usages économiques.

 

N°. 21. JOURNAL DE PHARMACIE, TOM. XII.

Analyse de la poudre de leayson.

Cette poudre, vendue sous le nom de collyre sec, analysée par l'auteur, a été reconnue pour un mélange dont la base est la chaux et le sel ammoniac. Le dégagement progressif et peu sensible de gaz ammoniac, qui se forme, contribue aux bons effets de cette poudre sur les vues affaiblies, en produisant sur les yeux une sorte d'excitation qui leur donne de la force.

 

N°. 22. JOURNAL DE PHARMACIE , TOM. XVII.

Note sur l'acide hydrocyanique médicinal.

Cette note indique le moyen de rendre cet acide, obtenu par le procédé de M. Géa Pessina, identique avec celui préparé par d'autres procédés plus dispendieux ou moins prompts.

 

N°. 23. JOURNAL DE PHARMACIE, TOM. XVI.

Note sur la précipitation de la magnésie par l'eau de chaux.

On a reconnu que , dans cette précipitation, une certaine quantité de magnésie reste en solution dans la liqueur, et l'auteur a donné le moyen de l'apprécier.

 

N°. 24. JOURNAL DE PHARMACIE , TOM. XV (AVEC M. PLISSON).

Mémoire sur l'acide quinique et ses combinaisons.

Les auteurs ont étudié avec soin cet acide encore peu connu ; ils ont préparé et examine un grand nombre des sels qu'il forme avec la soude, la baryte, la chaux, le mercure, le cuivre, l'argent, la magnésie, etc., et particulièrement avec la quinine et la cinchonine. Ils ont proposé ces derniers pour les usages de la médecine.

 

N°. 25. JOURNAL DE PHARMACIE, TOM. XIII (AVEC M. PLISSON).

Mémoire pour servir à l'histoire des alcaloïdes des kinkinas.

Dans ces mémoires les auteurs ont démontré que les alcaloïdes s'y trouvent en combinaison à la fois avec l’acide quinine, comme l'avaient dit MM. Pelletier et Caventou, et avec la matière colorante, rouge, insoluble, en formant un composé qu'ils ont désigné sous le nom de quino-colorantate de quinine ou de cinchonine. Ce composé, analogue aux sels, joue un grand rôle dans l'extraction de ces alcalis végétaux.

Ils sont parvenus à en isoler directement ces derniers à l'état de quinates, sans autres agens que l'eau et l'alcool, et sont arrivés aussi dans ce travail à prouver la préexistence de leur alcalinité.

 

N°. 26.  JOURNAL DE PHARMACIE, TOM. XVII (AVEC M. PLISSON).

Nouveau chloromètre.

A l'aide de cet appareil on arrive à déterminer le degré des chlorures d'oxides ou chlorites, par un équivalent gazeux qui conduit à des résultats très précis.

 

N°. 27.  JOURNAL DE PHARMACIE, TOM. XVI ET XVII (AVEC M. PLISSON).

Mémoire sur l'analyse élémentaire des matières organiques.

Dans ce travail très-étendu, après avoir rappelé les différens modes proposés pour exécuter l'analyse élémentaire des corps organiques, les auteurs ont mis à profit les données antérieures, et sont arrivés à présenter plusieurs modifications pour effectuer facilement, et avec exactitude, l'analyse ultime. Ils ont indiqué quelques moyens nouveaux pour évaluer l'azote et l'hydrogène en volume. Enfin ils ont publié les résultats de l'analyse d'un grand nombre de corps, tels que des sous-résines, des alcaloïdes, des huiles volatiles, et plusieurs principes immédiats non analysés jusqu'alors.

 

N°. 28. JOURNAL DE PHARMACIE, TOM. XV (AVEC M. PLISSON) .

Procédé pour obtenir la morphine.

Dans ce procédé on a isolé cette base pure sans employer l'intermède de l'alcool, et par un moyen très facile à suivre.

 

N°. 20. JOURNAL DE PHARMACIE, TOM. XVII (AVEC M. PLISSON).

Mémoire sur plusieurs matières organiques neutres azotées.

Les auteurs ont examine différentes substances de ce genre, et ont reconnu qu'elles donnaient lieu aux mêmes résultats, quand on les traite par les acides ou les oxides, ils ont cité à l'appui l'asparagine , l'oxamide, la sinapisine, le cyanogène, etc., etc.

 

N°. 30. JOURNAL DE PHARMACIE, TOM. XIV (AVEC M. BOUIJTRON-CHARLARD).

Analyse de l'écorce de quillaya saponaria.

Ils en ont isolé une matière de nature gommeuse, qui mousse fortement avec l'eau.

 

N°. 3l. JOURNAL DE PHARMACIE, TOM X (AVEC  M. BOUTRON-CHARLARD).

Note sur les causes de l'âcreté de l'huile de ricin d'Amérique.

On a indiqué dans ce travail que l'âcreté de l'huile de ricin n'était pas due à la présence des embryons, mais à l'action de la chaleur employée pour son extraction, et qui développait en grande partie cette âcreté. Les belles recherches de MM. Bussy et Lecanu, sur l’huile de ricin, ont donné depuis beaucoup de force à cette opinion par la formation des acides gras, âcres du ricin, qu'ils ont découverts. MM. Boutron et Henry fils ont examiné l’huile fixe des embryons ; elle était douce, et rappelait la saveur du café vert. D'après les considérations de leurs essais, ils ont proposé d'obtenir l'huile de ricin à froid et par la simple pression.

 

N°. 32. JOURNAL DE PHARMACIE, TOM. XVI (AVEC M. PLISSON).

Monographie de l'asparagine.

Les auteurs ont rappelé dans ce travail tout ce qui avait été fait sur cette substance singulière. Ils ont donné les procédés pour l'extraire, ses caractères, son analyse élémentaire et l'acide aspartique qu'elle fournit sous l'influence des oxides et des acides.

 

N°. 33. JOURNAL DE PHARMACIE, TOM. XVI (AVEC M. AUGUSTE DELONDRE).

Recherches sur les eaux-mères incristallisables du sulfate de quinine.

M. Sertuerner avait indiqué, dans ces eaux l'existence de deux nouveaux alcaloïdes, la chinoïdine et la cinchinoïdine, et avait annoncé ces corps comme beaucoup plus actifs que la quinine et la cinchonine. Les recherches de MM. Delondre et Henry fils ont prouvé la non existence des substances signalées ci-dessus, en reconnaissant qu'elles n'étaient que le résultat de l'union des alcaloïdes connus des kinkinas avec une matière jaune qui en modifiait les propriétés, et qu'ils sont parvenus à leur enlever.

 

N°. 34. JOURNAL DE PHARMACIE, TOM. XVII (AVEC M. BLONDEAU).

Analyse des eaux de Pontgibaud.

Ces eaux renferment surtout des bicarbonates de soude, de chaux et de magnésie, et ont quelqu'analogie avec celles du Mont-d'Or.

 

N°. 35. JOURNAL DE PHARMACIE, TOM. X (AVEC M. OLIVIER D'ANGERS).

Recherches sur le tanghuin de Madagascar.

Ces recherches ont conduit à reconnaître dans ce fruit l'existence d'un principe cristallisé très-âcre , très-vénéneux, ne paraissant pas azoté, et auquel les auteurs ont donné le nom de tanghuine. Ils ont isolé en outre une matière qui devient bleue par son contact avec beaucoup d'acides ; rouge brune avec les alcalis; et qui a été retrouvée à peu près analogue dans quelques upas par M. Pelletier.

 

N°. 36.  JOURNAL DB PHARMACIE, TOM. X (AVEC M. GAROT).

Note sur un composé de soufre, d'iode et d'antimoine.

Les auteurs ont obtenu ce composé en cristaux lamelleux rouge coquelicot, volatils, inaltérables par la lumière, mais décomposés par beaucoup d'agens. Il peut être considéré comme un iode-sulfure d'antimoine, formé d'iode 67,9, de soufre 8,9 et d'antimoine 23,2, et dans lequel l'iodure de soufre joue le rôle de principe électro-négatif. Ce composé est transformé par l'eau en acide hydriodique, en soufre et en protoxide d'antimoine.

 

N°. 36. JOURNAL DE PHARMACIE, TOM. XVII (AVEC M. GAROT).

Recherches sur la semence de moutarde blanche.

En reprenant un travail publié plusieurs années auparavant, et dans lequel les mêmes auteurs avaient annoncé l'existence d'un acide nouveau (acide sulfo-sinapique) dont M. Pelouze prouva plus tard la non-existence, MM. Garot et Henry fils ont vu que ce corps était une substance particulière cristallisable, blanche, formée de cinq élémens : soufre, carbone , hydrogène, azote et oxigène, et qui jouissait de la singulière propriété de produire sous certaines influences de l'acide sulfocyanique libre ou combiné. Ils lui donnèrent le nom de sulfo-sinapisine.

 

N°. 38. JOURNAL DE PHARMACIE , TOM. XI (AVEC M. SOUBEIRAN.)

De l'action des acides sur quelques dissolutions salines.

Ce mémoire traite d'une question importante de chimie. D'après Berthollet, quand un acide est ajouté à un sel neutre, la base se partage entre les deux acides proportionnellement à leur masse, et il en résulte deux nouveaux sels dont l'état de saturation varie avec la quantité relative des deux acides. La question, envisagée de cette manière, est en contradiction manifeste avec la théorie des proportions définies, appuyée de nos jours sur une si nombreuse série d'expériences ; car la conséquence rigoureuse de l'opinion de Berthollet est la formation de deux sels d'une composition extrêmement variable. L'examen de cette question était donc d'un haut intérêt, et c'est à la résoudre que se sont appliqués MM. Soubeiran et Henry fils.

De nombreuses expériences leur ont montré que la base se partage entre les deux acides pour former deux sels en proportions définies, tandis qu'une portion de chacun des acides reste à l'état de liberté, et se contre-balance mutuellement. Ce résultat semblait devoir conduire à une méthode de mesurer l'affinité réelle des acides pour les bases, en faisant connaître les proportions relatives des acides qui pouvaient ainsi se faire équilibre. Malheureusement l'expérience est venue détruire cet espoir ; les proportions des acides sont si variables avec les circonstances mêmes de l'opération, qu'il a fallu renoncer à s'en servir pour mesurer leurs affinités relatives.

 

N°. 39). JOURNAL DE PHARMACIE , TOM. XII (AVEC M. SOUBEIRAN).

Recherches analytiques sur le sang d'un diabétique.

Les chimistes qui se sont occupés de rechercher la composition du sang chez les malades attaqués du diabète sucré ont émis les opinions les plus différentes. L'analyse de MM. Soubeiran et Henry a démontré que le sang soumis par eux à l'examen ne contenait pas la moindre trace de sucre, et que l'albumine s'y trouvait d'un quart au-dessous de la proportion moyenne.

 

Analyse de calculs de phosphate ammoniaco-magnésien.

Analyse d'un alliage dit maillechort.

Moyen d'obtenir la quinine cristallisée très-pure.

Application du tannin pur à l'expertise des kinkinas comme moyen alcaloïdimétrique.




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