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NOTICE SUR LES TRAVAUX
DE
M. HENRY
FILS
PHARMACIEN, MEMBRE DE
L'ACADEMIE ROYALE DE MEDECINE, EX-SOUS-CHEF A LA PHARMACIE CENTRALE, MEMBRE DES
SOCIETES DE PHARMACIE, DE CHIMIE MEDICALE, DES PHARMACIENS DE L'ALLEMAGNE
SEPTENTRIONALE, L'UN DES REDACTEURS DU JOURNAL DE PHARMACIE, ETC.
M. Henry
fils a été reçu pharmacien à l'École spéciale de Paris en 1821 ; il a obtenu à
cette école les prix de chimie et de pharmacie; il a été reçu membre adjoint de
l'Académie royale de Médecine; a dirigé pendant dix ans en qualité de
sous-chef, les travaux pharmaceutiques et chimiques de la Pharmacie centrale,
et a fait pendant quatre ans le cours théorique et pratique de cet
établissement aux jeunes gens des hôpitaux ; il a obtenu un prix de 2,000 fr. à
l'Académie des sciences, et a publié, soit seul, soit en commun, les ouvrages
et mémoires qui suivent :
N°1.
JOURNAL DE PHARMACIE, TOM. VII.
(PRIX DE
2,000 FR. )
Lors de
la belle découverte des alcaloïdes des kinkinas , ces composés ne pouvaient
être obtenus qu'avec beaucoup de difficultés et à grands frais. Le procédé
donné par M. Henry fils, en permettant de les extraire facilement et d'une
manière peu dispendieuse, a contribué à créer un nouveau genre d'industrie
manufacturière, et a mis à la portée de toutes les classes de la société un des
spécifiques les plus certains et les mieux reconnus. C'est après plusieurs
années d'épreuves et d'essais répétés, que l'Académie des Sciences a décerné à
son auteur un prix de 2,000 fr. comme découverte utile.
N° 2.
JOURNAL DE PHARMACIE, TOM. IX, XI ET XII.
Plusieurs
mémoires sur l'analyse des eaux sulfureuses d'Enghien.
D'après
ces recherches on a démontré, dans les eaux de plusieurs sources de ce pays,
l'existence de leurs principes minéralisateurs. On a reconnu que l'hydrogène
sulfuré ne s'y trouvait pas libre comme on l'avait annoncé anciennement, mais à
l'état de combinaison avec la chaux ou la magnésie. On a donné plusieurs
explications nouvelles sur leur formation, sur le dégagement de l'acide
hydrosulfurique qu'elles produisent, et plusieurs modes non indiqués pour
apprécier, dans leur analyse, les proportions d'hydrogène sulfuré à l'état
libre et à l'état de combinaison.
N°. 3.
JOURNAL DE PHARMACIE, TOM. XII, XIII ET XV.
Plusieurs
analyses d'eaux minérales, telles que celles de Bio, de Bonnes, des puits
artésiens, de la gare Saint-Ouen , etc
Dans ces
travaux, l'auteur a proposé plusieurs moyens nouveaux d'analyse, et il a
indiqué les réactions que pouvaient présenter entre eux certains sels contenus
dans les eaux minérales.
N°. 4.
JOURNAL DE PHARMACIE, TOM. XII,
Analyse
de l'eau sulfureuse de Billazais.
L'auteur
a démontré les causes de la formation de cette eau sulfureuse, il a vu qu'elle
était due à l'action de plusieurs matières organiques sur les sulfates de chaux
et de soude contenus primitivement dans l'eau, et il en a déduit que, dans
beaucoup de circonstances, la production des eaux sulfureuses pourrait bien
avoir des causes à peu près semblables.
Beaucoup
d'essais, faits par l'auteur ou par d'autres chimistes , ont appuyé cette
opinion que M. Chevreul avait aussi émise plusieurs années auparavant.
N°. 5.
JOURNAL DE PHARMACIE, TOM. XIII.
Note
sur une altération de l'eau de Passy.
C'est
encore à une cause semblable à la précédente que M. Henry a attribué la
production d'une certaine quantité d'hydrosulfate de fer qu'il a reconnue dans
cette eau, et qui provenait de la réaction de la glairine sur le sulfate de fer
primitif existant en assez grande proportion dans ce liquide.
N°. 6.
JOURNAL DE PHARMACIE , TOM XVII.
Essais
pour servir à l'analyse des eaux minérales.
Ces
recherches renferment un résumé succinct des procédés applicables à l'analyse
des eaux minérales ; quelques-uns ont été empruntés aux ouvrages de chimie,
mais beaucoup ont été proposés par l'auteur.
N°.
7. JOURNAL DE PHARMACIE, TOM. XIV.
Mémoire
sur le kermès préparé par la vole humide avec les carbonates alcalins.
Après les
opinions diverses élevées sur la nature du kermès, il n'était pas sans intérêt
de faire quelques nouvelles recherches sur ce sujet. Ce mémoire a démontré que
le kermès, obtenu par l'action réciproque des carbonates alcalins et du sulfure
d'antimoine par la voie humide, est un oxisulfure hydraté, et qu'il se forme
dans l'opération une certaine quantité d'hydrosulfate et de sesqui-carbonate
alcalins. Ces faits seuls expliquent le non-dégagement d'acide carbonique
annoncé par M. Berzélius, qui avait admis par présomption que, dans cette
opération, le sulfure antimonial se dissolvait seulement dans le carbonate
alcalin employé.
N°.
8. JOURN. DE CHIMIE MÉDICALE, TOM. I.
Travail
sur l'action réciproque des acides carbonique et hydrosulfurique sur les
hydrosulfates et les carbonates.
L'auteur
a reconnu dans ce mémoire, et après beaucoup d'expériences répétées, que ces
deux acides peuvent se déplacer dans leurs combinaisons salines. Il a vu que
l'élimination complète de tel ou tel acide exige une très grande proportion du
corps gazeux éliminant.
Ces
essais permettent d'expliquer facilement la préparation des hydrosulfates
alcalins par les carbonates et l'acide hydrosulfurique; et conduisent aussi à
faire voir la cause du dégagement de l'hydrogène sulfuré, de plusieurs eaux
sulfureuses, par l'action successive de l'acide carbonique sur les
hydrosulfates primitifs.
N°. 9.
JOURN. DE CHIMIE MÉDICALE , TOM. 1
Analyse
de deux bitumes élastiques.
On a
examiné comparativement deux espèce de ce genre , l'une venant du Derbishyre et
l'autre du département de Maine-et-Loire. Elles ont offert assez d'analogie,
et, d'après leur analyse élémentaire, la quantité d'oxigène qu'elles ont
fournie a conduit à attribuer leur formation à l'oxigénation du pétrole ou de
quelque matière semblable, comme l'avait pensé M. Hatchett.
N°. 10.
JOURNAL DE PHARMACIE, TOM. VIII.
Appareil
et procédé pour diviser le mercure doux.
Ce
procédé, dans lequel le sel mercuriel se divise en arrivant à l'état gazeux
dans un appareil rempli de vapeur d'eau, conduit à obtenir le mercure doux en
poudre impalpable, tout-à-fait semblable à celui préparé en Angleterre d'après
Jewel, et doué d'une activité bien plus prononcée sur 1’économie animale ;
c'est dans cet état qu'on l'emploie généralement aujourd'hui. Cet appareil a
été adopté depuis par un grand nombre de fabricans de produits chimiques.
N°. 11.
JOURNAL DE PHARMACIE, TOM. XI.
Analyse
d'un calcul salivaire de cheval.
Dans
cette analyse l'auteur a reconnu ce composé formé en grande partie de
carbonates calcaires et magnésiens, de mucus et de phosphate de chaux.
Il se
rapproche beaucoup d'autres calculs salivaires examinés par MM. Laugier et
Lassaigne, et tend à établir la ressemblance que, ces concrétions présentent
entre elles.
N°. 12.
JOURNAL DE PHARMACIE., TOM. XI.
Analyse
d'un calcul volumineux extrait de la vessie d'une femme.
Des
recherches fort intéressantes de Proust, sur l'urine de la femme qui a fourni
ce calcul, ont conduit cet habile chimiste à diverses présomptions, que
l'analyse de cette concrétion a paru confirmer.
N°. l3.
JOURNAL DE PHARMACIE, TOM. XVI.
Analyse
d'un calcul biliaire.
Ce
calcul, formé principalement de carbonate de chaux, de phosphate calcaire, de
mucus et de matière verte de la bile, n'a donné aucun indice de cholestérine.
Il est bien différent par conséquent des concrétions trouvées dans la vésicule
biliaire, et il n'en est qu'un autre exemple semblable cité par M. Maircet.
N°. ï4.
JOURNAL DE PHARMACIE, TOM. XVI.
Analyse
d'une urine humaine.
Cette
urine, rendue à la suite d'affections rhumatismales très-aiguës, a fourni à
l'analyse beaucoup d'acide rosacique qui avait remplacé presque entièrement
l'acide urique, et lui a de nouveau fait place aussitôt le rétablissement du
malade.
N°. l5.
JOURNAL DE PHARMACIE, TOM. XVII.
Procédé
pour extraire l'urée de l'urine.
A l'aide
de ce mode, l’auteur est arrivé à extraire de l'urine ce principe plus
promptement que par les procédés ordinaires.
N°. l6.
JOURNAL DE PHARMACIE, TOM. XVI.
N°. 19. JOURNAL DE PHARMACIE, TOM. XI.
Analyse d'une variété de patate rouge.
L'analyse y a indiqué un grand nombre de
principes et notamment la présence du sucre.
N°. 20. JOURNAL DE PHARMACIE, TOM. XI.
Analyse du pharmium tenax.
D'après les essais faits sur cette
plante, dont on a utilisé les fibres pour faire des ouvrages de corderie, il
résulte qu'elle contient surtout une matière gommeuse extractive qui se dissout
facilement dans l'eau et les liqueurs alcalines, et il a été reconnu aussi que
le rouissage ordinaire conduit à des résultats sinon plus prompts, du moins
plus avantageux et moins dispendieux, pour la rendre propre aux usages
économiques.
N°. 21. JOURNAL DE PHARMACIE, TOM. XII.
Analyse de la poudre de leayson.
Cette poudre, vendue sous le nom de
collyre sec, analysée par l'auteur, a été reconnue pour un mélange dont la base
est la chaux et le sel ammoniac. Le dégagement progressif et peu sensible de
gaz ammoniac, qui se forme, contribue aux bons effets de cette poudre sur les
vues affaiblies, en produisant sur les yeux une sorte d'excitation qui leur
donne de la force.
N°. 22. JOURNAL DE PHARMACIE , TOM. XVII.
Note sur l'acide hydrocyanique médicinal.
Cette note indique le moyen de rendre cet
acide, obtenu par le procédé de M. Géa Pessina, identique avec celui préparé
par d'autres procédés plus dispendieux ou moins prompts.
N°. 23. JOURNAL DE PHARMACIE, TOM. XVI.
Note sur la précipitation de la magnésie
par l'eau de chaux.
On a reconnu que , dans cette
précipitation, une certaine quantité de magnésie reste en solution dans la
liqueur, et l'auteur a donné le moyen de l'apprécier.
N°. 24.
JOURNAL DE PHARMACIE , TOM. XV (AVEC M. PLISSON).
Mémoire
sur l'acide quinique et ses combinaisons.
Les
auteurs ont étudié avec soin cet acide encore peu connu ; ils ont préparé et
examine un grand nombre des sels qu'il forme avec la soude, la baryte, la
chaux, le mercure, le cuivre, l'argent, la magnésie, etc., et particulièrement
avec la quinine et la cinchonine. Ils ont proposé ces derniers pour les usages
de la médecine.
N°. 25.
JOURNAL DE PHARMACIE, TOM. XIII (AVEC M. PLISSON).
Mémoire
pour servir à l'histoire des alcaloïdes des kinkinas.
Dans ces
mémoires les auteurs ont démontré que les alcaloïdes s'y trouvent en
combinaison à la fois avec l’acide quinine, comme l'avaient dit MM. Pelletier
et Caventou, et avec la matière colorante, rouge, insoluble, en formant un
composé qu'ils ont désigné sous le nom de quino-colorantate de quinine ou de
cinchonine. Ce composé, analogue aux sels, joue un grand rôle dans l'extraction
de ces alcalis végétaux.
Ils sont
parvenus à en isoler directement ces derniers à l'état de quinates, sans autres
agens que l'eau et l'alcool, et sont arrivés aussi dans ce travail à prouver la
préexistence de leur alcalinité.
N°.
26. JOURNAL DE PHARMACIE, TOM. XVII
(AVEC M. PLISSON).
Nouveau
chloromètre.
A l'aide
de cet appareil on arrive à déterminer le degré des chlorures d'oxides ou
chlorites, par un équivalent gazeux qui conduit à des résultats très précis.
N°.
27. JOURNAL DE PHARMACIE, TOM. XVI ET
XVII (AVEC M. PLISSON).
Mémoire
sur l'analyse élémentaire des matières organiques.
Dans ce
travail très-étendu, après avoir rappelé les différens modes proposés pour
exécuter l'analyse élémentaire des corps organiques, les auteurs ont mis à
profit les données antérieures, et sont arrivés à présenter plusieurs
modifications pour effectuer facilement, et avec exactitude, l'analyse ultime.
Ils ont indiqué quelques moyens nouveaux pour évaluer l'azote et l'hydrogène en
volume. Enfin ils ont publié les résultats de l'analyse d'un grand nombre de
corps, tels que des sous-résines, des alcaloïdes, des huiles volatiles, et
plusieurs principes immédiats non analysés jusqu'alors.
N°. 28.
JOURNAL DE PHARMACIE, TOM. XV (AVEC M. PLISSON) .
Procédé
pour obtenir la morphine.
Dans ce
procédé on a isolé cette base pure sans employer l'intermède de l'alcool, et
par un moyen très facile à suivre.
N°. 20.
JOURNAL DE PHARMACIE, TOM. XVII (AVEC M. PLISSON).
Mémoire
sur plusieurs matières organiques neutres azotées.
Les
auteurs ont examine différentes substances de ce genre, et ont reconnu qu'elles
donnaient lieu aux mêmes résultats, quand on les traite par les acides ou les
oxides, ils ont cité à l'appui l'asparagine , l'oxamide, la sinapisine, le
cyanogène, etc., etc.
N°. 30.
JOURNAL DE PHARMACIE, TOM. XIV (AVEC M. BOUIJTRON-CHARLARD).
Analyse
de l'écorce de quillaya saponaria.
Ils en
ont isolé une matière de nature gommeuse, qui mousse fortement avec l'eau.
N°. 3l.
JOURNAL DE PHARMACIE, TOM X (AVEC M.
BOUTRON-CHARLARD).
Note
sur les causes de l'âcreté de l'huile de ricin d'Amérique.
On a
indiqué dans ce travail que l'âcreté de l'huile de ricin n'était pas due à la
présence des embryons, mais à l'action de la chaleur employée pour son
extraction, et qui développait en grande partie cette âcreté. Les belles
recherches de MM. Bussy et Lecanu, sur l’huile de ricin, ont donné depuis
beaucoup de force à cette opinion par la formation des acides gras, âcres du ricin,
qu'ils ont découverts. MM. Boutron et Henry fils ont examiné l’huile fixe des
embryons ; elle était douce, et rappelait la saveur du café vert. D'après les
considérations de leurs essais, ils ont proposé d'obtenir l'huile de ricin à
froid et par la simple pression.
N°. 32.
JOURNAL DE PHARMACIE, TOM. XVI (AVEC M. PLISSON).
Monographie
de l'asparagine.
Les
auteurs ont rappelé dans ce travail tout ce qui avait été fait sur cette
substance singulière. Ils ont donné les procédés pour l'extraire, ses caractères,
son analyse élémentaire et l'acide aspartique qu'elle fournit sous l'influence
des oxides et des acides.
N°. 33.
JOURNAL DE PHARMACIE, TOM. XVI (AVEC M. AUGUSTE DELONDRE).
Recherches
sur les eaux-mères incristallisables du sulfate de quinine.
M.
Sertuerner avait indiqué, dans ces eaux l'existence de deux nouveaux
alcaloïdes, la chinoïdine et la cinchinoïdine, et avait annoncé ces corps comme
beaucoup plus actifs que la quinine et la cinchonine. Les recherches de MM.
Delondre et Henry fils ont prouvé la non existence des substances signalées
ci-dessus, en reconnaissant qu'elles n'étaient que le résultat de l'union des
alcaloïdes connus des kinkinas avec une matière jaune qui en modifiait les
propriétés, et qu'ils sont parvenus à leur enlever.
N°. 34.
JOURNAL DE PHARMACIE, TOM. XVII (AVEC M. BLONDEAU).
Analyse
des eaux de Pontgibaud.
Ces eaux
renferment surtout des bicarbonates de soude, de chaux et de magnésie, et ont
quelqu'analogie avec celles du Mont-d'Or.
N°. 35.
JOURNAL DE PHARMACIE, TOM. X (AVEC M. OLIVIER D'ANGERS).
Recherches
sur le tanghuin de Madagascar.
Ces
recherches ont conduit à reconnaître dans ce fruit l'existence d'un principe
cristallisé très-âcre , très-vénéneux, ne paraissant pas azoté, et auquel les
auteurs ont donné le nom de tanghuine. Ils ont isolé en outre une matière qui
devient bleue par son contact avec beaucoup d'acides ; rouge brune avec les
alcalis; et qui a été retrouvée à peu près analogue dans quelques upas par M.
Pelletier.
N°.
36. JOURNAL DB PHARMACIE, TOM. X (AVEC
M. GAROT).
Note
sur un composé de soufre, d'iode et d'antimoine.
Les
auteurs ont obtenu ce composé en cristaux lamelleux rouge coquelicot, volatils,
inaltérables par la lumière, mais décomposés par beaucoup d'agens. Il peut être
considéré comme un iode-sulfure d'antimoine, formé d'iode 67,9, de soufre 8,9
et d'antimoine 23,2, et dans lequel l'iodure de soufre joue le rôle de principe
électro-négatif. Ce composé est transformé par l'eau en acide hydriodique, en
soufre et en protoxide d'antimoine.
N°. 36.
JOURNAL DE PHARMACIE, TOM. XVII (AVEC M. GAROT).
Recherches
sur la semence de moutarde blanche.
En
reprenant un travail publié plusieurs années auparavant, et dans lequel les
mêmes auteurs avaient annoncé l'existence d'un acide nouveau (acide sulfo-sinapique)
dont M. Pelouze prouva plus tard la non-existence, MM. Garot et Henry fils ont
vu que ce corps était une substance particulière cristallisable, blanche,
formée de cinq élémens : soufre, carbone , hydrogène, azote et oxigène, et qui
jouissait de la singulière propriété de produire sous certaines influences de
l'acide sulfocyanique libre ou combiné. Ils lui donnèrent le nom de
sulfo-sinapisine.
N°. 38.
JOURNAL DE PHARMACIE , TOM. XI (AVEC M. SOUBEIRAN.)
De
l'action des acides sur quelques dissolutions salines.
Ce
mémoire traite d'une question importante de chimie. D'après Berthollet, quand
un acide est ajouté à un sel neutre, la base se partage entre les deux acides
proportionnellement à leur masse, et il en résulte deux nouveaux sels dont
l'état de saturation varie avec la quantité relative des deux acides. La
question, envisagée de cette manière, est en contradiction manifeste avec la
théorie des proportions définies, appuyée de nos jours sur une si nombreuse
série d'expériences ; car la conséquence rigoureuse de l'opinion de Berthollet
est la formation de deux sels d'une composition extrêmement variable. L'examen
de cette question était donc d'un haut intérêt, et c'est à la résoudre que se
sont appliqués MM. Soubeiran et Henry fils.
De
nombreuses expériences leur ont montré que la base se partage entre les deux
acides pour former deux sels en proportions définies, tandis qu'une portion de
chacun des acides reste à l'état de liberté, et se contre-balance mutuellement.
Ce résultat semblait devoir conduire à une méthode de mesurer l'affinité réelle
des acides pour les bases, en faisant connaître les proportions relatives des
acides qui pouvaient ainsi se faire équilibre. Malheureusement l'expérience est
venue détruire cet espoir ; les proportions des acides sont si variables avec
les circonstances mêmes de l'opération, qu'il a fallu renoncer à s'en servir
pour mesurer leurs affinités relatives.
N°. 39).
JOURNAL DE PHARMACIE , TOM. XII (AVEC M. SOUBEIRAN).
Recherches
analytiques sur le sang d'un diabétique.
Les
chimistes qui se sont occupés de rechercher la composition du sang chez les
malades attaqués du diabète sucré ont émis les opinions les plus différentes.
L'analyse de MM. Soubeiran et Henry a démontré que le sang soumis par eux à
l'examen ne contenait pas la moindre trace de sucre, et que l'albumine s'y
trouvait d'un quart au-dessous de la proportion moyenne.
Analyse
de calculs de phosphate ammoniaco-magnésien.
Analyse
d'un alliage dit maillechort.
Moyen
d'obtenir la quinine cristallisée très-pure.
Application
du tannin pur à l'expertise des kinkinas comme moyen alcaloïdimétrique.
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