La chromatographie en couche mince est une méthode analytique et préparative de séparation de substances mélangées et, à l’origine colorées, d'où le procédé tire son nom.

Selon la définition de STRAIN, c'est "une migration différentielle des composants d'un mélange, sous l'influence du déplacement d'un liquide ou d'un gaz sur un milieu poreux, doués de propriétés d'absorption, de partage ou d'échange".

La première partie de notre travail est consacrée à une synthèse bibliographique des principaux travaux concernant la séparation des acides aminés réalisés à l'aide de la chromatographie sur couches minces aux cours des dernières années, et nous nous sommes attachés à classer sous forme de tableaux synoptiques les résultats obtenus.

La partie expérimentale comporte l'exposé de différentes modalités de mise en oeuvre de la chromatographie sur couches minces :

. chromatographie par passages multiples,

. chromatographie à front perdu,

. chromatographie bidimenstonneIle,

. chromato-électrophorèse.

Nous avons appliqué ces méthodes à la séparation et au dosage d'acides aminés par densitométrie directe d'abord à un acide aminé, puis à un mélange et nous avons ensuite tenté de les appliquer à deux produits biologiques :

. le plasma,

. l'urine.

Cette méthode peut trouver des applications en vue du dosage d'amino-acides dans des produits divers allant des extraits végétaux aux produits biologiques ou aux médicaments.

La méthode de séparation par chromatographie sur couche mince peut donc se prêter dans certains cas à une évaluation quantitative par densitométrie directe.

Elle offre des avantages certains :

- la rapidité d'exécution, tant pour la séparation que pour l'évaluation quantitative .

Si d'autres techniques peuvent être plus rapides, elles nécessitent aussi des appareillages plus complexes et plus coûteux.

"la reproductibilité qualitative, si l'on suit une technique rigoureuse et les séparations des acides aminés sont bonnes. Il est à noter bien sûr le fractionnement incomplet dans le cas d'acides aminés urinaires ou plasmatiques et l'éventuel recours à une technique bidimensionnelle»

pour la séparation, exclue la méthode quantitative que nous avons étudiée.

Il faut noter que dans le cas où la séparation est suffisante, la méthode proposée est plus sensible qu'en utilisant par exemple un analyseur automatique et le pourcentage d'erreurs inférieur à 10 % donne une précision équivalente sinon supérieure à la technique qui consiste à gratter la couche au niveau des caches pour faire ensuite une spectrophotométrie sur le liquide d'extraction.

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